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Abstention Active | |
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Certes l'abstention est aussi vielle et indissociable que les élections elles même. Sans élections, point d'abstention, pourrions nous dire. Différents constats : Le vote blanc. Pour qu'il soit reconnu, il faut glisser dans l'enveloppe, un bulletin de la même taille que celui où sont inscrits les noms des candidats, de couleur blanche, sans aucune inscrition, ou marque. Bref, vierge. Admettons que l'on suive cette procédure à la lettre, une fois les bulletins blancs comptabilisés, ils sont purement et simplement mélangés aux bulletins nuls. Et le résultat final ne permet en aucune façon, de distinguer les bulletins blancs des bulletins nuls. Le vote nul. Contrairement au vote blanc, le vote nul accepte plus de fantaisies. Pour être comptabilisé comme tel, il doit être, ou maculé, griffonné, déchiré, portant le nom d'un candidat non présent sur la liste électorale, portant une inscription quelconque, raturé, etc... Bref, vous l'aurez compris, les critères pour valider un vote nul sont nombreuses. Le vote obligatoire. Certains pays rétrogrades, comme le Luxembourg ou encore la Belgique, obligent leurs sujets (eh oui, nous sommes au XXIe siècle et il existe encore et toujours de monarchies) à voter. L'abstention y est interdite et, de par la loi, condamnable. Puisqu'on vous dit que les élections sont bonnes pour vous, non de Dieu. Les abstentionnistes. Les abstentionnistes était considérée par les votards comme des j'menfoutistes, des individus se souciant du sort de la cité comme d'une vielle chaussette. Préférant les parties de la pêche à la ligne, au parti politique. Du rôle des élections En fait, le rôle des élections est avant tout destiné à donner une légitimité aux élus, ils peuvent d'autant plus prendre des mesures impopulaires, qu'ils ont le nombre (d'électeurs) pour eux. Il suffit pour cela de se reporter aux deux dernières élections présidentielles françaises. Jacques Chirac (de droite) fut élu avec 82 % des voix. Nicolas Sarkozy, gagna sa place au second tour avec une majorité confortable et un taux d'abstention historiquement faible. Le second tour de ces élections, validèrent l'essai de Nicolas Sarkozy et le transformèrent en Président de la République. Aux Etats-Unis, G.W. Büsh, ne devait sa première victoire que d'une courte majorité, dont les résultats plus que douteux, furent la risé du monde entier. Afin de ne pas subir une seconde législature du "fils à papa", ses oppasants, battirent campagne en persuadant les états-uniens de s'inscrire massivement sur les listes électorales et finirent de convaincre les abstentionnistes à rejoindre le troupeau des votards. Le résultat fut édifiant, le taux d'abstention diminua, G.W. Büsh, remporta son second mandat haut la main et sans équivoque. Il ne remerciera jamais assez les Georges Clooney, Moby, Michael Moore, Sean Pean .... Le mandat impératif. Oblige les élus à respecter leurs engagements, leurs promesses, auquel cas, ils sont destitués, purement et simplement. Cette pratique fut rapidement délaissée et remplacée par l'irresponsabilité des élus. Le bien nommé, Charles Pasqua, ne disait-il pas à l'envie : " les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient " Avant d'aller plus en avant dans cette analyse, nous vous invitons à lire ou relire, l'excellent pamphlet d'Octave Mirbeau la Grève des Electeurs. Et, vous pourrez le constater, de façon quotidiennement, que les élections servent avant tout les élus et leurs intérêts. Alors, nous direz-vous, que nous reste-il, nous autres démocrates convaincus ? Réponse: L'abstention active. L'abstention active. On ne devient pas abstentionniste actif par hasard, ce choix est réfléchi, mûri, il est le fruit, à la fois des expériences personnelles en particulier et de l'Histoire en général. Aristote, ne disait-il pas déja à son époque, que le vote était d'essence aristocratique et le tirage au sort démocratique. Forts de ce soutien, les abstentionnistes ordinaires, se transforment donc, en abstentionnistes actifs. Et ils appellent à la désertion des urnes, afin de supprimer les élections des deux grands scrutins, que sont les législatives et les sénatoriales. Pour ce dernier, il est d'une certaine façon déjà acquis par le cens, puisque seuls les glands électeurs peuvent y participer. En résumé, nous exigeons l'instauration de la stochocratie, seul moyen véritablement démocratique, au service de la population. Question Quels sont les moyens d'action ? Nombreux, et la seule limite est celle de notre imagination. Quelques exemples dans la presse papier 1 2 3 , ils sont à la portée du premier venu. Une vidéo même, est disponible sur le site de la stochocratie. Un enregistrement diffusé sur France Culture, est à écouter sans modértion. N'oublions pas que, les mass media, sont comme l'ivrogne cherchant sa clef près du réverbère, car là au moins il y a de la lumière. Il est clair que la stochocratie, ne peut s'appliquer que pour un échantillon suffisemment important. Donc, pour les élections, cantonnales, municipales, régionales, nous exigeons la clérocratie. Etienne Chouard, est également un chaud partisan de ces deux systèmes. |
